Après un voyage d’environ 10h depuis Koh Tao incluant 6 heures de bateau, 2h d’attente et 2h de bus j’arrive enfin à Khao Sok.
Sur le chemin j’ai rencontré Noam une israélienne de mon âge avec deux autres filles sympathiques. Toutes les trois voyagent seules à l’initial mais elles se sont rencontrées au cours de leur voyage en Thaïlande.
J’ai particulièrement accroché avec Noam qui est une fille simple et mature. Nous avons logé dans le même hostel puis on s’est posé dans un café avec Noam. Nous avons ensuite réservé un tour de deux jours pour le lendemain. J’ai choisi d’aller dans le groupe qui allait faire un plus long trekking alors que les autres filles avaient choisi le tour un peu plus chill qui incluait du bamboo rafting.
Le lendemain je débarque pour mon tour et entrant dans le van je rencontre un couple de français super sympa puis Yéna une parisienne d’origine sénégalaise. Avec nous venaient des américains qui vivent en Thaïlande depuis 3 ans en enseignant l’anglais au Thaïlandais, une anglaise puis un allemand.
On embarque dans le bateau puis on est parti pour 1 heure de trajet entre les falaises, les grands rochers et le lac turquoise comme celui d’Annecy quand le ciel est dégagé. Au loin on voit de petites maisonnettes, c’étaient nos bungalows. Le cadre est juste splendide. Il n’y avait que nous avec la nature.
Au cours de cette escapade je me suis accrochée à Yéna qui a un peps et une énergie incroyable.
Nous avons commencé par déjeuner sur notre camp flottant puis nous sommes reparti en bateau pour nous diriger vers le début de notre trekking au milieu de la jungle et des sangsues.
Les parcours était magique. Il était fait de chemin aventureux, rodés de lianes et d’insectes. Sur le chemin nous sommes arrivés devant un regroupement de papillons noirs. Passer entre ces centaines de papillons noirs qui volaient autour était digne d’un film féérique. Ensuite nous sommes arrivés devant la fameuse cave et nous avons retirés et ranger nos vêtements dans un endroit sec pour rester en maillot de bain. Équipés de nos lanternes sur la tête, nous avons pénétrés dans la cave pour nager et escalader des petites cascades sous la présence de milliers de chauves souris, d’araignées et de poissons. C’était le parcours d’un aventurier !
En sortant de la cave, une pluie torrentielle à commencer à nous arroser. On était limite nus au milieu de la jungle à frôler les feuilles humides, à tremper nos baskets dans les grosses flaques et la boue, de quoi s’attirer les sangsues.
Et bien je n’ai pas échappé à ces petites bestioles suceuses de sang. Une traînait sur le dessus de ma basket prête à rentrer dans celle-ci et une autre s’agitait sur mon tibia. Yéna la spécialiste des sangsues était préparée à les exterminer avec sa méthode efficace: le spray anti-moustique. Elle asperge la sangsue de produit et celle-ci se recroqueville avant de se décoller de ma jambe grâce à la petite pichenette de mon guide (dont je ne sais toujours pas le nom).
Petite soirée de UNO puis direction mon petit bungalow tout confortable pour passer toute la nuit à dormir sous les bruits de la nature.
Le lendemain à 7h, on reprends le bateau avec le groupe pour observer la faune. Nous avons vu plusieurs singes et des bisons mais pas d’éléphant, pas de bol. Ensuite nous avions eu un temps libre et avec Yéna on est parties faire du kayak pour visiter les petits îlots aux alentours. On a vu des locaux sur leur petites maisons flottantes et puis on a fait demi-tour vers notre camp pour se préparer pour la prochaine excursion. Sur le chemin on s’est mise d’accord pour faire croire au reste du groupe qu’on avait aperçu une maman avec son bébé éléphant, c’était le premier avril donc quelqu’un devait bien faire une blague. Yéna avait commencé à en parler à quelqu’un et la nouvelle s’est répandue dans tout le groupe. Du coup je recevais systématiquement des questions sur les éléphants et tout le monde nous enviait avec Yéna on était mdr. Mais bon on était pas des mythos donc on devait bien leur dire que c’était une blague, ils se sont tous fait avoir.
Ensuite, on méritait bien un petit réconfort après cette excursion (détente) donc on est allées se faire un massage d’une heure. C’était un régal et on a réalisé qu’on devait s’en faire bien plus souvent. Le soir j’étais toujours dans le doute de ce que j’allais faire juste après Khao Sok. Soit c’était Phuket avec ses îles, soit Rachanaburi avec le sanctuaire d’éléphants. J’avais la flemme de refaire des îles (j’avais passé déjà deux semaines à la plage et j’avais eu ma dose) et j’avais besoin de m’éloigner des touristes et de me retrouver seule. Donc le lendemain au réveil à 7h, je descends à la réception de l’hôtel et demande à quel heure est le prochain bus pour Surrathani. Dans 30 minutes on me dit. Je dis OK. Puis bye Khao Sok !