Après 1h50 de vol j’atterris enfin à Hô Chi Minh une grande agglomération comme la plupart des capitales asiatiques. Mon arrivée m’a été perturbante. Déjà, j’ai atterri dans des conditions pas très confortables: coucou les menstruations et les 2% de batterie. Plusieurs ATM et bureau de forfaits téléphoniques à disposition mais je voulais trouver les meilleurs plans pour strech my dollar au max surtout que je ne m’étais renseignée sur rien. J’ai vraiment trop espéré sur l’application GRAB pour trouver un transport pas cher que j’allais payer avec ma CB. La wifi de l’aéroport était pourrie donc j’ai finalement retiré de l’argent pour m’acheter une carte SIM sur place. GRAB ne me trouvait pas de taxi disponible. Je fuyais à la fois l’empressement des taxistes qui me proposaient des prix exorbitants. J’actualise GRAB. Je demande à un taxiste combien il propose. On me prend pour une machine à fric. Je cherche la station de bus. On me dit à droite, puis on me dit à gauche. On me dit c’est le bon bus puis on me dit qu’il faut prendre le bus 38. On ne sait pas où se trouve la station. Bref, au bout de 2h30 à l’aéroport j’étais fatiguée, mal de tête de ne rien trouver d’intéressant. Un taxiste me propose un prix encore plus élevé, je réactualise GRAB, mon téléphone s’éteint. Je craque et le mec me voyant au bout du rouleau profites de l’occasion pour me trainer vers sa voiture. Dans le taxi je craque et je pleure de dégoût de m’être faite vaincue.

Arrivée à l’hostel la chambre pue (ou c’était peut-être moi ce qui ne m’étonnerais même pas). La dame de l’hostel est la première personne qui me semblait gentille avec moi. Je pense m’être trop habituée à la gentillesse et à l’accueil des thaïlandais. Ce serait une belle transition avant de rentrer à Paris en tout cas. Après une bonne douche, je pars chercher un phô sous les recommandations de la petite dame. Les personnes dans la rue m’observent et je me revois durant mes premiers jours dans les rues du Cambodge quand je me sentais sous les projecteurs. Se faire comprendre en anglais au Vietnam est très compliqué car ils ne parlent pas un seul mot d’anglais mais le point positif c’est que je suis désormais motivée à apprendre leur langue. J’ai pu retrouvé le restaurant recommandé et j’en ai profité pour apprendre les mots basiques en vietnamien. Je sais maintenant dire 3 mots. Pour 2€ j’ai appris le vietnamien avec un phô succulent et une carafe de bon thé vert. Puis je vais à la quête d’une épicerie pour acheter les biens de première nécessité comme de l’eau. La dame me montre en FaceTime à ses copines puis j’échange quelques mots en anglais et français avec elles puis elles me corrigent la prononciation des quelques mots appris en vietnamien.